Décidément, le rythme de la sicilienne inspire de bien jolies choses : on connaît tous celle de Fauré dans Pelléas et Mélisande par exemple. Mais le style avait déjà connu de beaux jours pendant l’époque baroque : j’en tiens pour preuve le deuxième mouvement de cette Sonate écrite pour flûte et clavecin, probablement composée par Bach (BWV 1031). Mais malgré le référencement, la paternité de Bach n’est pas prouvée : en effet, le manuscrit original n’a jamais été retrouvé et puis, à en juger par le style, vous conviendrez que cela ne ressemble pas du tout à Bach…
Mais finalement, qu’importe? Ce morceau est tellement joli qu’il vous amènera sans doute à passer un beau moment d’émotion musicale en sa compagnie… Ci-dessous, une transcription très réussie faite au piano par Wilhelm Kempf. Il existe d’autres versions, notamment à la flûte, mais de qualité un peu moindre, trouvables sur Internet.