Par Justine Laneuville – Audituri Te Salutant!
Voici une des œuvres les plus importantes du répertoire d’un violoncelliste. Comme elle n’a pas encore eu l’occasion d’être présentée, commençons par le commencement, soit, le Premier Mouvement.
Antonin Dvorák écrivit ce Concerto pour son ami Hanus Wihan, un des plus célèbres violonistes de sa génération, qui voulu introduire des changements dans la partie solo. Réelle dispute ? Date de la première incompatible ? Probablement un mélange des deux raisons. Quoi qu’il en fut, Léo Stern, un soliste moins connu, le remplaça pour la Première à Londres en mars 1896.
Le premier mouvement consiste en une longue présentation des deux thèmes par l’orchestre. Le soliste se fait désirer et s’impose après 3’30 pour se confronter à l’orchestre dans divers développements avant une reprise de l’orchestre, puis une fin éclatante en si majeur.
Voici une des meilleurs versions de ce concerto avec l’interprétation du violoncelliste français Pierre Fournier (1906-1986).
Pour les âmes mélancoliques romantiques, je ne saurais trop vous conseiller d’écouter sans plus tarder le deuxième mouvement.