Retrouvons aujourd’hui le grand Rossini avec le fameux air qui introduit Figaro dans son opéra le Barbier de Séville, considéré comme le chef d’oeuvre des opéras-bouffe italien. Voici également l’occasion de découvrir un peu plus Hermann Prey, un des plus fameux interprètes de Figaro (que ce soit celui de Mozart ou celui de Rossini).
Dans cette scène, le héros se félicite de son bonheur d’être barbier. La joie procurée par la musique de Rossini est renforcée par le côté cabotin de Prey. Les paroles, assez comiques, ne sont pas pour rien non plus dans cette joie. Ce morceau est cité comme un des plus difficiles au monde pour un baryton, à cause de son rythme effréné, à contre-temps, et des escalades et descentes de la voie.
Pour vous aider à suivre, les paroles sont en-dessous de la vidéo.
Largo al factotum della città, largo ! Presto a bottega che l’alba è già, presto ! Ah, che bel vivere, che bel piacere Ah, bravo Figaro! Fortunatissimo per verità ! Pronto a far tutto, Rasori e pettini V’è la risorsa, Ah, che bel vivere, che bel piacere Tutti mi chiedono, tutti mi vogliono, Figaro! Figaro! Figaro!, ecc. Figaro! Son qua. Pronto prontissimo son come il fulmine: |
Faites place au factotum de la cité. Se précipitant dans son échoppe dès l’aube. Ah, quelle belle vie, quelle vie plaisante Ah, bien joué Figaro ! Le plus chanceux du monde, en vérité ! Prêt à tout faire, Rasoirs et peignes Tels sont les outils Ah, quelle belle vie, quelle vie plaisante Tous me demandent, tous me veulent, Figaro ! Figaro ! Figaro ! etc. Figaro ! Je suis là. De plus en plus vite, je cours comme l’éclair, |