Retour à la musique sacrée aujourd’hui, et à Mozart avec le Qui Tollis de sa messe en Ut mineur. Mozart considérait sa messe écrite en 1783 comme la réalisation d’une promesse, celle d’écrire une grande oeuvre sacrée pour remercier Dieu de lui avoir permis d’épouser Constance après sa maladie.
Dans le Qui tollis qu’on vous propose aujourd’hui, on ressent tantôt l’angoisse de Mozart, la confusion dans laquelle il est plongé, sa peur de la mort, et tantôt le bonheur que l’hymen avec Constance semble représenter pour le génie ( d’où l’alternance mineur/majeur au sein d’une même phrase…). Nous vous avons déjà proposé l’écoute du Kyrie, partie la plus célèbre de la messe.
Je trouve particulièrement réussie la performance du duo formé par le chef d’orchestre John Eliot Gardiner et la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter. Nous ne manquerons pas de vous faire découvrir d’autres mouvements de cette messe moins connus, mais non moins émouvants…
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